Depuis plus de 50 ans, des chercheurs universitaires curieux, leurs étudiants et les personnes qui conseillent les Canadiennes et Canadiens en matière d’exercice sont les piliers d’un organisme hautement respecté, et veillent encore aujourd’hui à son évolution et à sa croissance. Depuis l’établissement de l’organisme, ce sont les membres qui en font la force. Ils étaient 200 en 1967 et sont maintenant 6000, et ils se dévouent entièrement à leur recherche et à sa capacité d’avoir un impact sur la santé et le bien-être de la population canadienne. Grâce à ses efforts, la Société canadienne de physiologie de l’exercice (anciennement l’Association canadienne des sciences du sport) continue d’appliquer la science à la pratique, influençant par le fait même les politiques et la pratique fondées sur des données probantes dans les domaines de la recherche, de la réadaptation, de la santé des populations, de la condition physique et des maladies chroniques.
Forte de ses 50 années d’existence, la SCPE réfléchit depuis ses tout débuts à l’évolution générale de la recherche et de la pratique dans le domaine de la physiologie de l’exercice. La SCPE continue d’être une source fiable d’expertise de même qu’une grande famille pour plusieurs. La présente chronologie des 50 années de la SCPE souligne les jalons importants de l’organisme. Nous espérons qu’elle fournira un contexte à certaines personnes et évoquera de merveilleux souvenirs chez beaucoup d’autres. Merci à tous les membres qui ont joué un rôle dans ces réalisations et à ceux et celles qui nous permettent d’entamer en force les 50 prochaines années!
La loi est mise en place par le gouvernement du Canada afin d’améliorer la condition physique des Canadiens et la participation du Canada aux événements sportifs internationaux. La loi inclut du soutien financier pour la recherche.
Un comité nucléaire représentant l’Association médicale canadienne et l’Association canadienne pour la santé, l’éducation physique et le loisir est établi pour jeter les bases de la future Association canadienne des sciences du sport. L’objectif est de créer une association de professionnels intéressés par les aspects scientifiques des sports et de la condition physique au Canada, et de promouvoir et de faire avancer les recherches médicales et scientifiques qui se penchent sur les effets du sport et de l’activité physique sur la santé humaine globale.
L’ACSS est officiellement fondée le 24 juillet durant le cinquième Pan American Congress on Sports Medicine [Congrès panaméricain de médecine sportive]. Une lettre de Son Altesse Royale le prince Philip affirme que la mise sur pied de l’ACSS « démontre que l’on réalise de plus en plus la valeur d’une bonne santé dans notre civilisation moderne décontractée. »
L’ACSS et l’ACSM organisent conjointement le plus grand rassemblement au monde d’experts dans le domaine des sciences du sport. Plus de 500 scientifiques du sport assistent au congrès de Toronto pour aborder des sujets tels que : les règlements et l’éthique en médecine sportive, l’organisation et la mise sur pied de programmes de conditionnement physique, la réadaptation au service de la médecine et l’adaptation métabolique à l’activité physique.
Après des années d’efforts acharnés, le rêve de créer une revue canadienne sur le sport et la science de l’exercice prend finalement vie. Le premier numéro est publié en janvier 1976 et le premier rédacteur en chef est M. Albert Taylor, Ph. D.
Premier outil d’évaluation validé de l’époque, le Questionnaire sur l’aptitude à l’activité physique (Q-AAP) est créé par le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique afin de cibler les personnes chez qui l’augmentation du niveau d’activité physique pourrait représenter un risque.
Créé à l’origine pour mettre des médecins, des thérapeutes et de l’équipement médical à la disposition des athlètes canadiens participant aux grands Jeux, le CCMS se transforme en un groupe à facettes multiples de personnel médical et paramédical et de scientifiques du sport dont le rôle collectif est de soutenir le développement du sport amateur au Canada. L’ACSS est l’un des quatre groupes de fournisseurs fondateurs du CCMS et obtient son statut de résident en 1982.
Sous la direction de l’Institut canadien sur la recherche sur la condition physique et le mode de vie (ICRCPMV) et avec le soutien de membres de l’ACSS, la première enquête nationale réalisée auprès de plus de 13 500 ménages dresse un portrait complet du niveau de condition physique de la population canadienne et établit une référence pour les recherches futures.
Pour répondre au besoin de formation et d’évaluations de la condition physique sécuritaires et fiables au Canada, l’ACSS met en place le programme de CAECP. Ce programme connaît plus tard de nombreux changements de nom et de visée.
Sport Canada approche l’ACSS afin qu’elle crée un programme normalisé pour certifier les centres qui évaluent les athlètes de haut niveau à l’échelle du Canada. Ces centres d’évaluation des athlètes de haut niveau sont un précurseur des centres canadiens multisports actuels.
Ce comité national unique est créé pour se concentrer sur les agréments des laboratoires, les protocoles de recherches spécifiques aux sports et l’évaluation des demandes de subvention pour la recherche sur le sport. Il a également pour objectif d’aider les organes directeurs nationaux à mettre sur pied des comités scientifiques.
Grâce à du financement de Sport Canada, l’ACSS lance un projet de recherche visant à examiner le surentraînement en étudiant, au moyen d’une approche multidisciplinaire, des facteurs potentiels qui témoignent d’un surentraînement. Le rapport final de l’étude sur le surmenage est présenté en 1989.
Reconnaissant la nécessité de souligner le travail de la nouvelle génération de chercheurs en sciences du sport, des universités sont invitées à présenter le premier Prix d’excellence pour les étudiantes et étudiants de premier cycle de l’ACSS à un finissant méritant du domaine des sciences du sport.
Il s’agit d’un registre des psychologues du sport capables d’offrir des services de psychologie du sport et d’entraînement mental aux athlètes canadiens de haut niveau.
Le Comité consultatif sur la nutrition sportive (CCNS), dirigé par des membres de l’ACSS, est formé pour fournir des conseils sur la nutrition sportive aux athlètes canadiens et orienter l’éducation à la nutrition pour les gens touchés par les sports et la condition physique au Canada.
À la suite de plusieurs cas très médiatisés de recours à des substances interdites au niveau olympique, le gouvernement du Canada met en place la Commission d’enquête sur le recours aux drogues et aux pratiques interdites pour améliorer la performance athlétique (également appelée la Commission Dubin). L’ACSS fournit un témoignage écrit et des données probantes en réponse aux recommandations énoncées.
Vingt-cinq ans après la création de l’ACSS, de nombreuses disciplines des sciences du sport qui en faisaient originalement partie deviennent autonomes et forment leurs propres organismes, qui conviennent davantage à leurs domaines de recherche. Les membres restants de l’ACSS, se concentrant surtout sur les sciences de l’activité physique et la physiologie de l’exercice, amènent les membres à changer le nom et la mission de l’organisme afin de mieux refléter leurs objectifs et leur mandat.
La SCPE publie des protocoles d’évaluation de la condition physique pouvant être utilisés avec les jeunes et les enfants. C’est le Comité directeur sur les jeunes et les enfants, en partenariat avec Santé Canada, qui est à l’origine de cette publication.
Le premier site Web de la SCPE est lancé.
En réponse à la publication du rapport de 1996 du Médecin général, la SCPE et Santé Canada élaborent le Guide d’activité physique canadien pour une vie active saine. Les directives sont lancées au congrès annuel de la SCPE à Fredericton, au Nouveau-Brunswick.
La première tournée de conférences de la SCPE a pour objectif de contribuer à promouvoir la diffusion des connaissances sur la physiologie de l’exercice à l’échelle nationale.
La SCPE publie une ressource complète pour les femmes enceintes qui souhaitent continuer à faire de l’activité physique, ou commencer à en faire, dans le but d’apporter des changements positifs à leur style de vie et de vivre une grossesse en santé.
Afin de refléter le plus large éventail de certifications offertes, le programme de CAECP change de nom et devient le Programme santé et condition physique (PSCP) de la SCPE.
La SCPE publie un manuel conçu pour améliorer l’expertise des conseillers qualifiés en condition physique. Celui-ci contient les ressources spécialisées visant à fournir des services d’évaluation de la condition physique et de counseling pour une vie active à la population canadienne apparemment en bonne santé vivant avec une incapacité.
Il s’agit des premières directives en matière de comportement sédentaire au monde à être fondées sur des données probantes et issues d’une revue systématique. Les directives incluent des recommandations pour les enfants (5 à 11 ans) et les jeunes (12 à 17 ans) canadiens sur la réduction des comportements sédentaires et du temps passé devant les écrans durant les temps libres afin de diminuer les risques pour la santé.
La SCPE organise la première réunion du groupe de travail de L’exercice : un médicament Canada (EMC). Ayant pour objectif de faciliter la collaboration entre les professionnels de la santé et les professionnels de l’exercice qualifiés en matière de prévention et de traitement des maladies chroniques, la SCPE devient l’organisme-cadre officiel de L’exercice : un médicament au Canada en avril 2012.
Les Directives décrivent comment les personnes vivant avec la sclérose en plaques peuvent inclure de manière sécuritaire et efficace de l’activité physique appropriée à leur routine quotidienne. Elles servent également de référence pour déterminer ce qui constitue un niveau approprié d’activité physique.
Le Programme santé et condition physique de la SCPE est renommé pour refléter l’évolution du programme et renforcer l’engagement de la SCPE à élever la barre en matière de certification des professionnels de la condition physique et de la santé. Le programme établit également des normes nationales.
Il s’agit des premières directives fondées sur des données probantes au monde à prendre en compte l’ensemble de la journée. Ces directives favorisent un 24 heures sain en encourageant les enfants et les jeunes à suer, bouger, dormir et s’asseoir pendant des durées adéquates durant la journée. Elles sont basées sur un nouveau paradigme qui met l’accent sur l’intégration de tous les comportements liés au mouvement observés au cours d’une journée.
Ces directives sont lancées conjointement avec le Commonwealth d’Australie le 20 novembre 2017.